Nouveauté : "Seule la poussière ne retourne pas au néant, Pensées en liberté"
Dans quelques jours, paraîtra le nouvel opus de Thierry Fresnes, "Seule la poussière ne retourne pas au néant, Pensées en liberté".
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Cet ouvrage regroupe plus de 800 courtes phrase fortes en significations, exprimant une vérité, un emportement, un agacement, un sourire moqueur, une contradiction, un étonnement, autant de motifs pour l'auteur de s'exprimer librement sur le quotidien et le temps présent, le local et le global.
Ces aphorismes s'inscrivent dans la veine des pensées des grands auteurs, qu'elles aient été publiées de leurs vivants sous la forme de recueil de Maximes, Sagesses, Caractères et autres Réflexions ou bien soient parues post mortem sous forme de compilations de Citations choisies.
François de La Rochefoucauld, Georg Christoph Lichtenberg, Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Karl Kraus, Oscar Wilde, Jules Romain, mais aussi Sacha Guitry, Pierre Dac, Pierre Desproges... autant d'auteurs parmi tant d'autres qui se sont livrés à ce redoutable exercice d'expression de pensées tour à tour décapantes, profondes, impertinentes, graves, légères, drôles, philosophiques ou poétiques.
Les pages de Thierry Fresne se butinent et s'apprécient jour après jour, en autant de rendez-vous à consommer avec méditation.
L'ouvrage sera en dédicace sur la Salon de L'Autre Livre qui se tiendra à Paris au Palais de la Femme (75019), les 8 après-midi, 9 et 10 journée.
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L'illustrateur Marc Bergère, auteur des marque-pages singuliers qui accompagnent l'ouvrage, sera également présent avec ses plumes et ses encres...
Seule la poussière ne retourne pas au néant
Seule la poussière ne retourne pas au néant, tel est le nouveau titre du prochain ouvrage de Thierry Fresne à paraître en Novembre en lieu et place de Coruscations, titre précédemment retenu. Ce recueil de « Pensées en liberté » regroupe des aphorismes, petites phrases tantôt impertinentes, tantôt sarcastiques, parfois poétiques ou philosophiques, apparemment « sottes » et pourtant vraies.
Après le thème du sommeil, voici une petite sélection d’aphorisme concernant la solitude.
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Jean-Baptiste-Camille Corot - La Solitude. Souvenir de Vigen, Limousin (1866)
Aphorisme (3), la solitude
“On est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas de ce que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes ?” Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
“Le palais conduit à la gloire, le marché à la fortune et la solitude à la sagesse.” Proverbe chinois
“On peut tout acquérir dans la solitude, hormis du caractère.” Stendhal
« La solitude favorise les mauvaises rencontres… avec soi-même. » Thierry Fresne
« Dans nos tête-à-tête avec la solitude, l’un de nous deux finit souvent par être de trop. » Thierry Fresne
« La solitude vient toujours accompagnée du plus beau des cadeaux, le silence. » Thierry Fresne
« Dans le deuil, nulle compagnie ne vaut la solitude. Elle seule nous laisse vivre l'unicité de notre chagrin. » Thierry Fresne
Coruscations, étincelles d'aphorisme (suite 2)
Aphorisme, suite 2
Certains thèmes font particulièrement l’objet d’aphorismes…
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Le Sommeil
L’excès de sommeil fatigue. L’Odyssée, Homère
Le Sommeil parcourt la terre et le vaste dos de la mer en se montrant toujours paisible et doux pour les humains. Théogonie, Hésiode
Le sommeil est le seul don gratuit qu'accordent les dieux. Plutarque
La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, et vous aurez vécu, si vous avez aimé. Alfred de Musset
Le soleil se lève avant moi, moi je me couche après lui : nous sommes quittes. Jules Renard
Les rêves sont la littérature du sommeil. Le Mystère laïc, Jean Cocteau
Je meurs chaque nuit pour ressusciter chaque matin. Georges Bernanos
Le sommeil a les avantages de la mort, sans son petit inconvénient, Le Livre de ma mère, Albert Cohen
Dormir c'est se distraire du monde. Jorge Luis Borges
Nous devons dormir pour donner assez de place aux rêves. Eric Orsenna
Le meilleur moyen de s'endormir est de s'imaginer qu'il est l'heure de se lever. Groucho Marx
Souffrant d'insomnie, j'échangerais un matelas de plumes contre un sommeil de plomb. Pierre Dac
Est-ce que les histoires que vous racontez ne vous empêchent pas de dormir ? Si, mais comme ce sont des histoires à dormir debout, je récupère ! Raymond Devos
Si le sommeil ne séparait pas les couples, il y aurait deux fois plus de divorces. Philippe Bouvard
… et tant d’autres
La vie est un théâtre dont le sommeil est la coulisse jonchée de masques grotesques et inutiles. Coruscations, Thierry Fresne
Le sommeil, ce rebelle à la vie qui, chaque soir, nous enrôle dans l’opposition. Coruscations, Thierry Fresne
Les jambes lourdes font la rue longue et le sommeil, les livres interminables. Coruscations, Thierry Fresne
Comment se fait-il que le sommeil, qui restaure nos forces, singe si parfaitement la mort ? Coruscations, Thierry Fresne
À suivre...
Coruscations, étincelles d'aphorismes (suite1)
Un aphorisme est une courte phrase courte, qui peut être une sentence, une sagesse, énonçant souvent une vérité fondamentale. L’aphorisme se suffit à lui-même (en grec, aphorismos signifie la délimitation et par extension, le sentence, la définition).
C’est donc une citation qui, la plupart du temps mobilise l’humour, parfois la métaphore. Il en est de poétiques, de philosophiques, d’apparemment sottes et pourtant vraies… De nombreux auteurs se sont livrés à l’exercice de l’aphorisme, certaines devenant souvent des citations, voire des proverbes…
En voici quelques exemples fameux
François Rabelais Science sans conscience n'est que ruine de l'âme
Michel de Montaigne Au plus élevé trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
Victor Hugo Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. Lorsque l’on peut tout savoir, il faut aussi savoir se taire
Oscar Wilde On devrait toujours être amoureux : voilà pourquoi on ne devrait jamais se marier. La ponctualité est une voleuse de temps. N'aimez jamais quelqu'un qui vous traite comme si vous étiez ordinaire. Quand les gens sont de mon avis, j'ai toujours le sentiment de m'être trompé. La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur. J'adore parler de rien, c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances. Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
Friedrich Nietzsche Je cherchais de grands hommes, et je n'ai trouvé que des hommes singeant leur idéal. La liberté c’est de savoir danser avec ses chaînes Ce qui ne me tue pas me fortifie
Mahatma Gandhi La non-violence est l’arme des forts
Winston Churchill Ce n'est que quand il fait nuit que les étoiles brillent.
Pierre Dac Ce ne sont pas les enfants sur la banquette arrière qui font les accidents mais les accidents sur la banquette arrière qui font les enfants.
Michel Audiard Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.
Pierre Desproges Au paradis on est assis à la droite de Dieu. C’est normal, c’est la place du mort
Coluche L’argent ne fait pas le bonheur des pauvres.
À suivre...
Prochaine publication : Coruscations, étincelles d'aphorismes, Thierry Fresne
Coruscations, étincelles d'aphorismes
Le quatrième opus de Thierry Fresne, à paraître au printemps
Ces lueurs éphémères…
Penser ce que l’on veut, sans esprit de système, sans volonté de convaincre ni appréhension de se contredire, tel est le cadeau tombé d’un ciel traversé de météores aux coruscations fugitives.
Capter sans arrière-pensée ces lueurs éphémères, c’est jouissance d’homme libre qui n’a pas de susceptibilités à ménager ni de partisans à recruter, de message à délivrer ni de trace à laisser, mais seulement de muettes complicités à éveiller, le temps d’une phrase, d’un mot ou d’une virgule.
Et le jour qui se lève de souffler ces brèves clartés comme des cierges, aussitôt trouvé entre l’auteur et son lecteur le commencement d’un accord.
Un aphorisme est une courte phrase courte, qui peut être une sentence, une sagesse, énonçant souvent une vérité fondamentale. L’aphorisme se suffit à lui-même (en grec, aphorismos signifie la délimitation et par extension, la sentence, la définition).
C’est donc une citation qui, la plupart du temps mobilise l’humour, parfois la métaphore. Il en est de poétiques, de philosophiques, d’apparemment sottes et pourtant vraies…
Les aphorismes de Thierry Fresne s'inscrivent dans la lignées de celles de grands auteurs du XVIIème au XXème siècle...
Lettres à l'amant de ma femme (suite) : Interview de l'auteur
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L’auteur - THIERRY FRESNE
Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à écrire ce livre ?
En vérité, j’ai toujours éprouvé de la compassion pour les personnages un peu trop complaisamment humiliés par les auteurs de comédies comme de romans : l’ingénu, l’homme crédule, le mari trompé etc., qu’ils se nomment George Dandin ou bien Charles Bovary. Ce livre tente donc une réhabilitation en littérature de ce que familièrement on nomme un cocu, qualificatif qui, par sa sonorité même, incite l’auteur à une racoleuse invitation à la moquerie. Dans ce dessein, j’ai souhaité, face
à notre époque souvent réceptive à l’excès aux discours victimaires, montrer que la dignité ne se conquiert pas dans la plainte mais par la sincérité avec laquelle on assume son état quand il n’est guère enviable.
C’est dans cet esprit que j’ai adopté pour ces Lettres à l’amant de ma femme un style très tenu qui ne se commette pas avec un déversement d’âcre bile empreint de colère ou de vulgarité.
Pourquoi avoir choisi d’utiliser le genre du roman épistolaire pour traiter ce sujet ?
Ce genre m’a semblé être la formule qui concilie le mieux la confession intime du protagoniste avec l’intérêt dramatique dispensé par une intrigue pourvoyeuse d’inattendu et de dénouement.
À quel public s’adresse-t-il ?
En manière de demi boutade, je serais tenté de dire : d’abord à tous les cocus en titre, en souvenir, ou en puissance. Au prix d’une certaine lucidité chez les lecteurs, cela pourrait faire beau- coup de monde ! Ceux-ci trouveraient dans la persistante dignité de cet épistolier se pensant trahi par son épouse une forme de consolation. Quant aux lecteurs plus chanceux – qui pourraient être en l’occurrence bien des lectrices curieuses d’entrer dans le cœur et l’esprit d’un mari trompé –, ils rencontreront au fil de ces lettres quelques considérations sur l’amour, dans lesquelles le recul et parfois l’humour cherchent à préserver une forme d’humanisme dans le regard porté sur la notion de couple.
Cet ouvrage est le troisième publié aux Éditions du Vampire Actif. Quels sont les thèmes des deux précédents ?
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- Le Journal d’un signet : Ce journal, dont l’auteur n’est autre qu’un marque- page, vise à faire de ce gardien solitaire de la littérature tapi dans les livres un personnage à part entière, confessant ses états d’âme comme ses sensations physiques, ses ravissements comme ses emportements, nés de son intimité muette avec les auteurs ainsi qu’avec la lectrice qui l’a adopté.
-
Cette Nuit qui fut le jour : Ce roman est celui d’une incandescente rencontre amoureuse nocturne que le héros vit comme la transposition dans son existence de sa passion pour le chef-d’œuvre indépassable qu’est pour lui le Tristan et Isolde de Richard Wagner avec sa nuit envoûtante.
Quels sont vos projets littéraires ?
À cet instant, aucun n’est abouti. Pratiquant une écriture de braconnier bien plus que de bâtisseur, et encore moins de fabricant, j’attends toujours patiemment qu’un thème s’impose à moi à la faveur d’un déclic intérieur ou d’une surprise de la vie. L’important est en outre la forme particulière que je sens pouvoir lui donner. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai une forte inclination pour l’aphorisme, en ce qu’il me visite à travers des pensées qui valent surtout pour leur forme et pour lesquelles un développement serait un peu vain (en projet, Coruscations, étincelles d’aphorismes, à paraître aux Éditions Le Vampire Actif en 2024).
À paraître : Coruscations, étincelles d'aphorismes, Thierry Fresne
Coruscations, étincelles d'aphorismes, Thierry Fresne
Coruscation, définition (Littré) : Terme de physique. Vif éclat de lumière. La coruscation d'un météore.
Le dernier phénomène que présente la coupellation de l'argent, et qui consiste en ce que ce métal, au moment de passer de l'état liquide à l'état solide, jette un éclat très vif qui ne dure qu'un instant.
Aphorisme : Un aphorisme est une courte phrase courte, qui peut être une sentence, une sagesse, énonçant souvent une vérité fondamentale. L’aphorisme se suffit à lui-même (en grec, aphorismos signifie la délimitation et par extension, le sentence, la définition).
C’est donc une citation qui, la plupart du temps, mobilise l’humour, parfois la métaphore. Il en est de poétiques, de philosophiques, d’apparemment sottes et pourtant vraies…
De nombreux auteurs se sont livrés à l’exercice de l’aphorisme, certaines devenant souvent des citations, voire des proverbes…
Quelques exemples connus....
François Rabelais
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
Michel de Montaigne
Au plus élevé trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
Victor Hugo
Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Lorsque l’on peut tout savoir, il faut aussi savoir se taire.
Oscar Wilde
On devrait toujours être amoureux : voilà pourquoi on ne devrait jamais se marier.
La ponctualité est une voleuse de temps.
N'aimez jamais quelqu'un qui vous traite comme si vous étiez ordinaire.
Quand les gens sont de mon avis, j'ai toujours le sentiment de m'être trompé.
La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur.
J'adore parler de rien, c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances.
Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles.
Friedrich Nietzsche
Je cherchais de grands hommes, et je n'ai trouvé que des hommes singeant leur idéal.
La liberté c’est de savoir danser avec ses chaînes.
Ce qui ne me tue pas me fortifie.
Mahatma Gandhi
La non-violence est l’arme des forts.
Winston Churchill
Ce n'est que quand il fait nuit que les étoiles brillent.
Pierre Dac
Ce ne sont pas les enfants sur la banquette arrière qui font les accidents mais les accidents sur la banquette arrière qui font les enfants.
Michel Audiard
Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.
Pierre Desproges
Au paradis on est assis à la droite de Dieu. C’est normal, c’est la place du mort.
Coluche
L’argent ne fait pas le bonheur des pauvres.
Sydney Smith
Je n'ai jamais lu un livre avant d'en faire le compte rendu, cela donne trop de préjugés.
( À suivre)
Interview de Thierry Fresne
Interview de Thierry Fresne
À propos des "Lettres à l'amant de ma femme"
Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à écrire ce livre ?
En vérité, j’ai toujours éprouvé de la compassion pour les personnages un peu trop complaisamment humiliés par les auteurs de comédies comme de romans : l’ingénu, l’homme crédule, le mari trompé etc., qu’ils se nomment George Dandin ou bien Charles Bovary. Ce livre tente donc une réhabilitation en littérature de ce que familièrement on nomme un cocu, qualificatif qui, par sa sonorité même, incite l’auteur à une racoleuse invitation à la moquerie. Dans ce dessein, j’ai souhaité, face à notre époque souvent réceptive à l’excès aux discours victimaires, montrer que la dignité ne se conquiert pas dans la plainte mais par la sincérité avec laquelle on assume son état quand il n’est guère enviable.
C’est dans cet esprit que j’ai adopté pour ces Lettres à l’amant de ma femme un style très tenu qui ne se commette pas avec un déversement d’âcre bile empreint de colère ou de vulgarité.
Pourquoi avoir choisi d’utiliser le genre du roman épistolaire pour traiter ce sujet ?
Ce genre m’a semblé être la formule qui concilie le mieux la confession intime du protagoniste avec l’intérêt dramatique dispensé par une intrigue pourvoyeuse d’inattendu et de dénouement.
À quel public s’adresse-t-il ?
En manière de demi-boutade, je serais tenté de dire : d’abord à tous les cocus en titre, en souvenir, ou en puissance. Au prix d’une certaine lucidité chez les lecteurs, cela pourrait faire beaucoup de monde ! Ceux-ci trouveraient dans la persistante dignité de cet épistolier se pensant trahi par son épouse une forme de consolation. Quant aux lecteurs plus chanceux – qui pourraient être en l’occurrence bien des lectrices curieuses d’entrer dans le cœur et l’esprit d’un mari trompé –, ils rencontreront au fil de ces lettres quelques considérations sur l’amour, dans lesquelles le recul et parfois l’humour cherchent à préserver une forme d’humanisme dans le regard porté sur la notion de couple.
Cet ouvrage est le troisième publié aux Éditions du Vampire Actif. Quels sont les thèmes des deux précédents ?
- Le Journal d’un signet : Ce journal, dont l’auteur n’est autre qu’un marque-page, vise à faire de ce gardien solitaire de la littérature tapi dans les livres un personnage à part entière, confessant ses états d’âme comme ses sensations physiques, ses ravissements comme ses emportements, nés de son intimité muette avec les auteurs ainsi qu’avec la lectrice qui l’a adopté.
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- Cette Nuit qui fut le jour : Ce roman est celui d’une incandescente rencontre amoureuse nocturne que le héros vit comme la transposition dans son existence de sa passion pour le chef-d’œuvre indépassable qu’est pour lui le Tristan et Isolde de Richard Wagner avec sa nuit envoûtante.
Quels sont vos projets littéraires ?
À cet instant, aucun n’est abouti. Pratiquant une écriture de braconnier bien plus que de bâtisseur, et encore moins de fabricant, j’attends toujours patiemment qu’un thème s’impose à moi à la faveur d’un déclic intérieur ou d’une surprise de la vie. L’important est en outre la forme particulière que je sens pouvoir lui donner. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai une forte inclination pour l’aphorisme, en ce qu’il me visite à travers des pensées qui valent surtout pour leur forme et pour lesquelles un développement serait un peu vain (en projet, Coruscations, étincelles d’aphorismes, à paraître aux Éditions Le Vampire Actif en 2024).
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