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LE VAMPIRE RE'ACTIF, le blog culturel et littéraire de la maison d'édition Le Vampire Actif
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17 février 2009

Michel Leiris, L'âge d'homme

LeirisMichel Leiris aurait pu écrire, pour qualifier son année de naissance, « ce siècle avait un an ».

Outre le fait que cette formule avait été employée par Victor Hugo (« ce siècle avait deux ans »), il est douteux qu’elle fut venue à son esprit. En effet, Michel Leiris s’est toute sa vie interrogé sur son moi, ce qui l’a conduit à produire un livre autobiographique singulier, déroutant, réaliste et mythologique, L’Âge d’homme.
Né en 1901 donc, Michel Leiris reçut une éducation que l’on peut qualifier de « bourgeoise », élève qu’il fut d’écoles catholiques, ce dont il parle dans son autobiographie tout en tentant de s’en détacher. S’il n’est pas directement concerné par le premier conflit mondial, qu’il évoque peu dans son œuvre, il est par contre happé par les Années Folles qui succèdent à ce premier conflit mondial et voient la population se « rattraper » des années de privation et d’horreur, avec une célébration de la liberté, de la fête, de l’explosion de l’imaginaire sur le plan culturel (le surréalisme) et l’apparition de nouveaux styles et de nouvelles tendances comme le jazz en musique.


L’âge d’homme est rattaché à cette époque et l’évoque grandement notamment dans le livre VII.

C’est alors l’époque triomphante du surréalisme auquel Michel Leiris adhère au moment où il abandonne ses études de chimie puis de commerce, pour se consacrer à la littérature. Il s’engage politiquement avec les surréalistes et, tout en étant plutôt situé à l’extrême gauche même s’il adhère en 1927 au Parti Communiste Français - qu’il quittera au bout de six mois dans le cadre de la controverse Staline/Troski.

Sa vie politique est en effet marquée par des engagements contre le fascisme (il adhère au Comité de Vigilance Anti-Fasciste), par son engagement dans la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale, par ses positions anticolonialistes que son remarquable ouvrage L’Afrique Fantôme, évoque à partir du reportage qu’il réalise de l’intérieur en tant que secrétaire-archiviste de la mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti conduite par Marcel Griaule (cet ouvrage fait scandale notamment car il prône la quête de la plus grande objectivité - ce qui l’amène à dénoncer les comportements coloniaux -  à travers la plus grande subjectivité) …. Ou encore par sa signature du Manifeste des 121, prônant le droit à l’insoumission pendant la guerre d’Algérie.


C’est en 1921, l’année de la mort de son père que Michel Leiris s’oriente vers la littérature et rencontre, entre autres artistes, Max Jacob, Roland Manuel, Maurice Ravel et Eric Satie. Il découvre également les œuvres de Sigmund Freud qui le marqueront durablement. C’est à cette époque que Michel Leiris commence à tenir son journal, ce qu’il fera durant 68 ans. Il devient un adepte du groupe de la rue Blomet et croise Antonin Artaud et surtout André Masson avec qui il entretiendra une longue et fidèle amitié. A ce groupe se joindront entre 1922 et 1929, Joan Miró, Roger Salacrou, Gertrud Stein, Ernest Hemingway, Jean Dubuffet, Marcel Jouhandeau, Aragon, André Breton, Robert Desnos, Georges Bataille, à qui il dédicacera L’Âge d’homme. Ce cénacle pluri-culturel s’ouvre à de multiples influences que ce soit l’occultisme, l’hermétisme, l’ésotérisme, le syncrétisme religieux, les visionnaires tels William Blake, des poètes et des écrivains tels Dostoïevski, Nietzsche, Sade et les romantiques tels Pétrus Borel, ou Gérard de Nerval, ainsi que Charles Baudelaire, Isidore Ducasse dit le comte de Lautréamont, Stéphane Mallarmé ou Arthur Rimbaud,…

Il rencontre Clara et André Malraux, Tristan Tzara et Pablo Picasso. Il rejoint officiellement le groupe surréaliste en 1924. Il s’en sépare en 1929 car il le considère comme une « abominable intellectualité » ainsi qu’il l’écrit dans une lettre adressée à sa femme en 1928.

Il s’oriente alors vers une écriture inspirée directement de sa vie quotidienne et de ses interrogations sur lui-même. Il travaille beaucoup avec ses souvenirs, et joue avec les associations d’idées, de mots ou d’images. Il écrit Aurora puis Lucrèce, Judith et Holopherne pour un Almanach érotique auquel collabore Georges Bataille mais qui ne verra pas le jour. Ce texte sera enrichi et développé, à la lumière de sa psychanalyse commencée sous l’instigation de Georges Bataille par une expérience psychanalytique avec la cure très libre qu’il suit avec Adrien Borel, pour donner L’Âge d’homme qui paraîtra en 1939, avec une préface intitulée « De la littérature considérée comme une tauromachie ». Cet ouvrage qui se veut une vérité autobiographique, est un manifeste pour parler sur soi-même avec le maximum de sincérité, pour confesser publiquement ce qui est habituellement soigneusement caché, pour s’exposer et se mettre à l’épreuve, comme le toréador face à la corne du taureau. Bien entendu l’influence du surréalisme est éminemment présente dans cet ouvrage (on aura remarqué la symbolique de la corne du taureau chère à Dali et à Picasso sans oublier le mythe du Minotaure, mi homme mi taureau dont le labyrinthe représente l’inconscient…) mais également celle des Confessions de Jean-Jacques Rousseau que Michel Leiris admire et qui lui donne l’envie d’écrire un « grand livre qui serait une totale mise à nu, mais sans aucun cynisme : quelque chose d’immensément candide, un essai d’expliquer, nullement de scandaliser. »

Michel Leiris est mobilisé pendant la drôle de guerre, rencontre Jean-Paul Sartre en 1942 et intègre le comité de direction des Temps Modernes en 1944.  Après la guerre, il est universitaire, se consacre à l’ethnologie, s’engage en faveur de l’émancipation des peuples, devient maître de recherche au CNRS en 1961, voyage et s’éteint le 30 septembre 1990.


L’Âge d’homme est une autobiographie singulière qui a renouvelé en totalité le genre.

Non seulement en raison de la véracité et de la crudité des sujets abordés (dont la sexualité sans fards ni faux semblants), mais également par le refus de la présentation chronologique au profit d’une présentation thématique. Il regroupe en effet ses souvenirs autour de grands thèmes et, pratiquant volontiers les associations d’idées et d’images, proposent de nombreuses digressions autour de son propos principal.

Par contre les livres sont structurés de la même manière, et présentés comme des exposés : un titre énonce le thème traité ; un texte, définition du dictionnaire ou extrait de journal, sert à introduire le sujet ; à l’intérieur des livres les chapitres et les développements sont repérables par des sous titres. Le texte est, comme le précise Michel Leiris lui-même, une constellation de petits fragments très divers et riches, qui constituent une riche mosaïque.


Une particularité de cette autobiographie est la référence à la mythologie et à l’antiquité. « Tragiques », « Antiquités », « Lucrèce », « Judith », « La tête d’Holopherne », « Lucrèce et Judith », «Amours d’Holopherne» et « Le radeau de la Méduse », tels sont les titres des huit « livres » qui composent cet ouvrage.


Michel Leiris est Holopherne, pris entre Judith et Lucrèce, les deux figures tutélaires, opposées de la femme : Lucrèce, symbole de la souffrance et de la passivité féminine et Judith, symbole de la puissance et de la souffrance infligée à l’homme. Mais toutes deux sont figures de résistance, Judith est la meurtrière d’Holopherne, Lucrèce est la victime des Tarquins. Elles sont toutes deux victorieuses, l’une par la violence et la perversité, l’autre par la pitié. Miche Leiris oscille perpétuellement de la tentation de Judith à la résignation de Lucrèce.

D’ailleurs ne déclare-t-il pas lui-même ne « concevoir guère l’amour autrement que dans le tourment et dans les larmes ; rien ne (l’) émeut ni ne (le) sollicite autant qu’une femme qui pleure, si ce n’est une Judith avec des yeux à tout assassiner. Remontant à ma plus tendre enfance, je retrouve des souvenirs relatifs à des histoires de femmes blessées » p/75- Folio n°435.


Michel Leiris aborde principalement deux thèmes singuliers qui l’obsèdent, l’amour et la mort.

« L’Âge d’homme » est en effet centré sur la jeunesse de Michel Leiris et sur sa découverte de l’amour et de la sexualité, découverte marquée par l’angoisse et une certaine forme de violence. L’approche qu’il révèle est loin d’être idyllique et sentimentale. Cette confession, sans concession, est fortement marquée par une vision pessimiste voir cynique de l’existence. Derrière chaque instant de bonheur pointe la menace du malheur, de la mort même qui rend la vie dérisoire. Michel Leiris place en effet la vie sous le signe du tragique. Inexorablement la vie s’achève par la mort.

La famille et la femme, sujet majeur de son autobiographie, sont très présentes : sa famille d’abord, que ce soit avec sa mère abordée tout comme son père du point de vue psychanalytique (le père parfois admiré, parfois méprisé ou plaint, la mère aimée, figure ambivalente de la femme) ;  ses deux frères, l’aîné « haï », son « frère ennemi » (« Ce frère aîné je l’ai toujours obscurément haï à cause de sa force d’abord et, aujourd’hui, à cause de sa vulgarité » p/ 116- Folio n°435), le cadet, son frère « ami », ( « J’ai fait allusion au bon accord qui régnait entre mon frère et moi(…) de tempéraments assez analogues (…) nous avions partie liée sur bien des points » p/120- Folio n°435.) ; son oncle maternel, l’oncle acrobate, celui qui fait découvrir à son neveu le monde du cirque, la magie et le music hall est visiblement adoré mais perdu beaucoup trop tôt (il meurt quand Michel Leiris est âgé de 16 ans dans « une période de neige » ) : « L’oncle en question (…) est un personnage qui eut sur moi une grande influence. En raison de ce qu’il représentait à mes yeux, et à cause du lien de parenté qui l’unissait à ma mère, je l’ai toujours beaucoup aimé… » p/76- Folio n° 435) ; sa Tante Lise, (appelée ainsi « sous ce pseudonyme bien qu’elle ne fût seulement que cousine par alliance » p/90- Folio n° 435) chanteuse d’opéra, dont « les photos et les rôles firent presque tous d’elle, une Judith » (p/90- Folio n°435) fit découvrir cet univers à Michel Leiris ainsi que les différents rôles féminins tragiques tels Carmen, Salomé, Electre, Dalila, Floria Tosca,  si bien qu’au final, « cette belle et bonne fille si paisible, de caractère si bourgeois et si rangé, apparut à mes yeux d’enfant guère autrement que comme une mangeuse d’homme » p/99- Folio n° 435), une Lucrèce en fait !

En dehors de sa famille, Michel Leiris évoque de nombreux personnages qui ont compté dans sa vie que ce soit la Chouette, « quelque peu mythomane, d’où son goût très vif pour les conciliabules, histoires compliquées, mystères et tout ce qui donne l’illusion d’une existence romanesque que seuls peuvent mener de rares privilégiés » (p/162 ,163- Folio n° 435). « Elle n’était pas dénuée de charme mais boitait légèrement et ressemblait un peu à un oiseau de nuit à cause de la faculté qu’elle avait de fermer un œil sans fermer l’autre ni même cligner » p/162- Folio n° 435. Ou encore l’homme–à-la-tête-d’épingle, «camarade de lycée d’origine à demi britannique, personnage osseux et précocement menacé par la tuberculose » (p/161- Folio n° 435) dont le surnom était du à « l’exiguïté de son crâne par rapport à sa stature effilée et à ses épaules en portemanteau. » (p/162- Folio n° 435). 

« Notre association reposait sur l’amour de la danse, et aussi sur le goût d’une certaine pureté, mépris des choses sexuelles qui nous semblaient vulgaires et basses, jugement sévère sur la vie dont tout nous paraissait inacceptable sinon peut-être un certain genre de relations sentimentales, passionnées en même temps que désespérément chastes, et dont l’étrange état d’amitié amoureuse dans lequel nous vivions aurait pu être le modèle » (p/161,162- Folio n° 435).

« Sans doute ne faisions nous que pressentir ce qu’il m’a été loisible plus tard de vérifier, à savoir que l’amour est l’ennemi de l’amitié, que toute liaison durable implique un changement total de perceptive, bref que l’amitié n’est réellement entière que pendant la jeunesse alors que les paires d’hommes et de femmes ne sont pas encore formées, attaquant dans ses bases mêmes cet esprit de société secrète par lequel les rapports amicaux, s’ils sont tout à fait profonds, ne manquent pas d’être dominés » (p/168- Folio n° 435).

Leiris nous fait également rencontrer dans le livre VII ses amis surréalistes avec lesquels il s’engage sur les chemins de la littérature ainsi que les trois femmes qui vont compter dans sa vie, en dehors des nombreuses passades et aventures d’un soir : chronologiquement, Kay, qui l’initie à la sexualité, sa femme qu’il présente comme une jeune fille bourgeoise (ce qui est péjoratif pour lui) qu’il épouse par peur de la solitude mais avec qui il restera jusqu’à la fin de ses jours et enfin Léna (son nom n’est pas cité dans l’ouvrage) avec qui il partagera une passion tardive …. Parlant de la semaine d’amour avec Kay, qui suit la perte de sa virginité, Michel Leiris note « pendant huit jours, je triomphai ; le monde n’était plus à sa place, j’avais trouvé la Fée (notez la majuscule) par qui tout était transformé, j’éprouvais la sensation d’une ivresse spirituelle inouïe. Au point de vue physique, je ne connaissais pas de tels transports ; il me semblait que ma vigueur était illimitée, que j’étais fait pour donner sans relâche du plaisir et rien n’avait autant d’attrait pour moi que ce bonheur donné, mais je me souciais si peu de mon propre plaisir qu’il en était presque annulé ; parfois, j’étais même obligé de feindre et ce qui le plus réellement me grisait était le parfum de rouerie né de cette comédie que je jouais lucidement sans être dupe de moi à aucun degré. Ascétisme dans la fornication, désintéressement dans la possession, sacrifice dans la jouissance, telles étaient aussi les idées dont l’apparence antinomique m’exaltait. Il fallut un certain temps pour que je m’habituasse à ne plus simuler, à me perdre, à m’enfoncer dans le plaisir. Peu à peu je me liai charnellement et sentimentalement. Nous inventâmes toute une mythologie d’alcôve et, avant que cet amour se fût entièrement effrité, cela dura quatre ans » (p/174- Folio n° 435).

La rencontre avec celle qui devait devenir son épouse est narrée tout à la fin de l’ouvrage dans le chapitre intitulé « Le festin d’Holopherne» du livre VII.

« Lorsque l’amour s’introduisait dans mes pensées, c’était sous forme de tentation et je ne pouvais l’envisager autrement que comme une forme de déchéance. C’est pourquoi dans ces conditions - et comme s’il s’était agi d’une demi-trahison ou d’un début de renoncement – que je me suis marié. Une jeune fille appartenant à ce milieu auquel, grâce à l’orientation nouvelle que j’avais donnée à ma vie, je me trouvais maintenant intégré, fille élevée très strictement – m’apparut tout à coup comme l’incarnation ou le reflet de cette figure d’Epinal que je nourrissais en moi secrètement, image reculée dans un fond d’enfance et de chanson populaire qui la dotait d’un bouleversant prestige en raison de ce que cela conférait de lointain et de légendaire.

Gêné par ce que l’on sentait en elle d’éducation bourgeoise, paralysé par un retour soudain de toutes mes phobies et convaincu , du reste, que si je me mariais s’en serait fait de l’amitié, je me conduisis à son égard de la façon la plus effroyablement conventionnelle, commençant par demander officiellement sa main, puis n’osant la courtiser qu’en lui adressant des bouquets et des poèmes et restant froid et silencieux sitôt que j’étais devant elle . Si bien qu’elle me refusa. » (p/187- Folio n°435).

Finalement, un an et demi plus tard, Michel Leiris  épousait Louise Godon lors d’un mariage civil, « sans inviter personne, et cela acheva de rompre les ponts entre certains membres de ma famille et moi, ce dont je ne fus pas autrement affecté. Mais cette idée de déchéance, inhérente au mariage devait constamment me hanter(…) et il advient de me demander si la femme avec qui l’on vit, portrait de ce que l’on a désiré, n’est pas – quelque digne d’amour qu’elle puisse être – le reproche quotidien de ne pas avoir visé trop haut et d’avoir pu se contenter. » (p/193,194- Folio n°435).


Cet ouvrage est d’une richesse incroyable et un régal de tous les instants.

Michel Leiris tente, en vain, de lever le trouble qui l’a saisi lors de son passage de la jeunesse à l’âge mûr – qui se traduit pour lui à un stade équivoque fait d’incertitude et d’irrésolution - entant d’écrire le travail qu’il mène sur lui-même tout comme en psychanalyse. Ainsi le texte organise des va-et-vient incessants entre les souvenirs d’enfance et les choses vécues à l’âge adulte.

La préface constitue le plaidoyer de l’ouvrage en exposant la nécessité de « se mettre en danger », avec l’allégorie de la tauromachie.

Le livre suivant, constitué d’une suite de chapitres, traite de la métaphysique de l’enfance et présente les grandes découvertes « terrifiantes »  de son enfance : la vieillesse et la mort, le suicide, l’infini et l’âme, le sujet et l’objet.

Les Six livres suivants sont organisés autour des fantasmes qui structurent l’imaginaire de Michel Leiris, notamment les deux figures féminines de Lucrèce et de Judith.

Tragiques, souvenirs liés au théâtre et à l’Opéra ;

Antiquités, apologie descriptive du statuaire antique ;

Lucrèce, souvenirs liés aux femmes souffrantes ;

Judith, souvenirs liés à des femmes cruelles ;

La tête d’Holopherne, évocation de l’homme blessé et souffrant ;

Lucrèce et Judith, la relation aux femmes.

Le livre VII, Amours d’Holopherne, raconte les trois amours qui ont compté pour Leiris : L’évocation nostalgique d’une femme aimée, connue tardivement ; celle de Kay, son premier amour qui l’initia à la sexualité ; et enfin celle de la femme qu’il épousera. Michel Leiris y évoque également ses amitiés littéraires et sa participation au mouvement surréaliste.

Le livre VIII relate son voyage en Afrique et sa psychanalyse qui constitue une clé de lecture de l’ouvrage.


Cette autobiographie s’achève curieusement sur l’évocation de deux rêves, rattachés à Léna, son amour tardif. Pour le premier, Michel Leiris livre deux explications, deux significations, deux interprétations en lien avec des évènements vécus par lui. En revanche, le second, est livré brut au lecteur, charge à lui de l’interpréter –ce qui est relativement aisé étant donné son contenu-, indiquant par là-même être conscient de l’inachèvement de sa démarche de connaissance de lui-même et de chiffrement des énigmes du moi.


Desmodus 1er

 

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